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GALAMAOUD ASSOCIATION SPELEO

GALAMAOUD ASSOCIATION SPELEO

Actualités du club spéléo de Carqueiranne

Articles avec #speleo catégorie

Publié le par gasclub83
Publié dans : #Spéléo

Prospection payante

18 juin 2008

 

 

 

Lieu : Secteur des Rampins (non, pas plus de détails)

 

Participant GAS : Yves

 

Compte rendu : Trois heures de terrassement pour ouvrir un peu plus la tranchée. J’expérimente un outil trouvé à Fougelys que j’ai monté sur un manche fait à partir d’un tronc de jeune chêne sectionné il y a quelques années et abandonné à la coupe des Gaulois. C’est une sorte de pioche archaïque très lourde mais efficace pour casser le tuf pourvu que l’on ait la place pour le manier, ce qui n’est pas le cas dans la tranchée. Une barre à mine aurait mieux fait l’affaire pour élargir suffisamment afin de pouvoir l’utiliser, ce que je me proposais de faire la prochaine fois. Cependant, j’ai bien aménagé la tranchée pour l’évacuation de la terre lors de mon prochain passage. Avant de repartir je monte au dessus pour rejeter un coup d’œil sur la faille qui se trouve au dessus. Il y a moins d’air mais ça descend profond et incontestablement, elle est en communication avec la résurgence que je suis en train de dégager. Inspiration subite ! Il serait pas mal que je rejette un coup d’œil au dessus pour voir s’il n’y a rien d’autre, avec un regard nouveau car j’ai déjà parcouru le secteur. Je trouve deux trois trucs, de toute apparence le secteur est bien poreux. Je vais un peu plus loin et je trouve une trace de ce qui a été de temps en temps un écoulement d’eau. J’escalade, il y a bien un trou mais pas trop convaincant, plutôt des écoulements d’eau directs lors des pluies mais minimes et en rapport avec la surface. Sur le côté il y a un secteur qui attire mon attention. J’escalade encore un peu car la pente est abrupte. Je m’aide d’un chêne vert à tronc multiple qui pousse depuis quelques centaines d’années. Derrière ça descend un peu et il y a une ouverture basse et concrétionnée. J’y mets mon nez. C’est bien frais et ça souffle. Le même air que la résurgence mais trop bas pour passer. A gauche, il y a un départ de puits. J’y jette quelques cailloux mais ils ne descendent pas bien loin. La cavité descend, bien basse vers le fond et c’est de là que l’air arrive. Je continue mon ascension pour reconnaître le secteur et voir s’il n’y a rien d’autre. Le terrain est boueux et l’escalade un peu scabreuse. Je veux savoir aussi où est la roche car le secteur est composé de terre et de tuf et c’est aussi un des buts de ma recherche. Au dessus, je trouve d’anciennes restanques dans le même terrain. Apparemment la roche est bien loin de la résurgence. Je redescends à ma trouvaille pour un second coup d’œil. Là je déguste l’air. Un morceau de feuille est pris dans une toile d’araignée et tourbillonne. Ca part bien au fond. Etroit mais pénétrable. Il n’y a qu’une ou deux concrétions à casser pour s’y engager. Je sens que là on va se régaler au moins quelques instants ! Je ne manque pas de passer un coup de fil au Franck et au Laurent. La réunion c’est demain.

 

                                                                                                                           Yves

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Publié le par Christine
Publié dans : #Spéléo
Envie d'une classique entre 2 orages ;  nous avons entrepris la descente (et la remontée ;-) de la Solo, du coté réseau des Marseillais aujourd'hui, dimanche 15 juin 08 .
Le RdV avait été fixé relativement matinal, mais bon... vers 11 h, nous sommes tous sur place, et après un convivial pique-nique, à 12h30
Yves se lance dans l'équipement. Topol et Samuel le suivent, et Corinne et moi (Christine) enchaînons derrière . Corinne est en perfectionnement d'initiation, et c'est une reprise pour Samuel . En ce qui me concerne, je n'ai jamais vu ce coté de la Solitude, et avec Yves en maître-équipeur, et Topol en maître-déséquipeur, nous avons fait une bonne équipe de spéléos du dimanche tous les 5 . De broches en broches, nous avons visité, et toute cette eau ruisselante sur les coulées de calcite nous a vraiment agrémenté l'explo . Corinne et Samuel ont un peu moins profité de la vue, tout concentré qu'ils étaient à maîtriser les techniques sur corde (quand se n'était pas au cours de rudes percussions avec la roche environnante, les pauvres !).
Vers 15h30, nous rejoignons le réseau normal, au milieu du P50, mais nous faisons demi-tour car nous n'étions pas assez nombreux pour équiper des 2 cotés et ainsi faire la boucle . A 19h, tout le monde est dehors, sous quelques gouttes de pluie, et il est l'heure de rentrer dans ses quartiers respectifs .

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Publié le par Toto
Publié dans : #Spéléo

Déçues de ne pouvoir entreprendre la descente de l'aven de la solitude par manque de coéquipiers, nous decidâmes d'aller nous exercer sur les falaises de la bergerie.J'équipe la voie de gauche, en me disant que le fractionnement plein vide serait un bon entrainement pour ma mie Coco, et qu'elle passerait la difficulté parce qu'"elle en veut". Effectivement,  aprés quelques méli-mélo accompagnés de bonnes sensations elle s'en sortit haut les mains.


Bonsoir

link




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Publié le par Yves et Franck
Publié dans : #Spéléo

Participants : Laure, Franck et Yves.

 

RDV au parking sur le plateau à 11h. Pendant que nous mangeons, le club de Sanary vient à passer et s’arrête un moment. Traditionnelle et agréable rencontre sur le plateau.

Franck a un kit de matériel topo prêté par Pierrot, moi un kit étroiture avec une corde de  40 et une 20m. Nous remplaçons la main courante au dessus du puits après l’étroiture du fond du puits François après avoir passés la flaque rafraîchissante. La corde avait pris un vilain coup de vieux dans la chaussette.

Franck et Laure passent devant. Je change la dernière corde du puits dominique. Elle n’allait pas jusqu’au bout. Les derniers mètres se faisaient en désescalade ce qui était un peu risqué en remontant avec un kit.

Je fume (pardon Evin), une cigarette avant de m’engager dans le méandre rasqueux. Cette fois, je suis équipé d’une texer. Ca glisse bien, c’est solide, et l’eau ne passe pas à travers. Dans des conditions aussi austers, cet ancien matériel est toujours d’actualité.

Au fond de la faille, je m’engage dans le passage désobstrué. La sortie est un peu étroite. Sur une lame de rocher, je repère un trou où une sangle suffirait à donner une bonne prise pour sortir de là. Je m’engage dans la boue. La main courante de Laurent est bien venue dans cette étroite patinoire. J’ai du mal à reconnaître mon descendeur dans le paquet de boue qui pend mon côté. Lorsque j’arrive à la cascade tout est fini. Franck vient de remonter, il vous racontera le boyau. Il y a beaucoup moins d’eau. La cascade coule toujours mais avec un débit plus faible. De toute manière, elle ne peut pas être énorme. Le griffon par où elle sort n’est pas plus gros qu’une main. L’eau descend sur 2m50 et s’engage dans un méandre.

L’excès de boue nous dissuade de sortir le matériel de topographie. Nous la ferons avec les longueurs de corde. Nous déséquipons et je laisse la corde au bas du puits Dominique au cas où un amateur aurait envie de faire la suite avant que nous ne déséquipions le tout. Dans le puits Marina, la courroie de mon pantin lâche. Je m’arrête un peu plus loin pour tenter une réparation de fortune. J’envisage mal la remontée de la banane avec un kit conséquent sans bloqueur de pied.

Grâce à un mini couteau acheté chez David, l’opération sera une réussite. Puis ce sera le croll qui donnera des signes de faiblesse. La boue est venue à bout de la fermeture éclair de ma bury. Franck et Laurent en sont au même point. Le cyclo est un grand destructeur de matériel.

Pendant que Laure et Franck m’attendent parce qu’ils ont pris un peu d’avance, les sanaryens sont repassés. Plus tard, nous aurons la visite des gardes de l’ONF. Ils avaient déjà vu ma voiture peu de temps avant. Nous les recroiseront en descendent.

Yves

 

Nous arrivons à la cascade vers 15h. Laure qui depuis plusieurs jours ne dort plus qu’en rêvant aux éventuels puits arrosés et autres salles que nous pourrions trouver au fond de ce boyau, s’engage la première. J’en profite pour faire un petit film (lien en fin d’article). Cette fois, elle avance avec une corde attachée à son baudrier. Elle fait 5m de plus que la dernière fois et butte sur un rétrécissement. Le retour en marche arrière et la sortie sont toujours aussi galère. Pour ma part, je décide de m’engager juste en combi avec la corde en main. Je passe le rétrécissement, avec difficulté, derrière, ça continue.

Laure avec qui j’essais de rester en communication m’entend de moins en moins. A ce moment, mon cœur s’emballe un peu !... Si le retour doit se faire en marche arrière, ça va être chaud !!

Fort heureusement, je trouve quelques mètres plus loin, un gonflement du méandre où j’arrive à faire demi-tour.

J’en informe Laure en criant car elle ne m’entend presque plus. Pendant cette manœuvre, l’eau finit de me tremper et la boue s’infiltre dans ma combi et dans mon casque… Mais re-motivé par la perspective d’un retour « facile », je poursuis ma progression. A 3m du fond, le plafond s’abaisse à nouveau sur un colmatage de boue où se trouve une lucarne de 15 x 15cm. Sous moi, il n’y a plus d’eau. Je dois reculer de 5 ou 6 m pour la retrouver s’infiltrant dans le sol. Je gratte un peu et réussit à ouvrir un trou gros comme la main. L’eau s’y engouffre volontiers. Le sol est très fin, mais sans massette, je n’arrive pas à grand-chose. Je décide alors de rebrousser chemin. Quand je sors du boyau, Yves a rejoint Laure qui commence à avoir bien froid. Nous ne nous attarderons donc pas.

 

En conclusion, à chaud, au sortir de l’explo, il reste peu d’espoir de suite.

Nous avons quand même battu le record de profondeur du var en explorant en première 20 m de faille, un puits de 10m, une salle avec une cascade et 25m de conduite forcée.

Mais au bout de quelques jours, après que les stigmates de l’exploration se sont estompés, l’envie d’aller mettre quelques coups de massette dans ce plancher nous reprend ! A suivre…

Franck


Pour la vidéo, cliquez sur ce lien
http://galamaoud.free.fr/Pointe%20au%20Cyclo%20Le%20Clip.wmv




Nous savons maintenant pouquoi Yves passe partout... Il se déforme!!



La déception est palpable...




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Publié le par Laure
Publié dans : #Spéléo

Participants : Yves, Franck et Laure
Arrivés au parking du Muguet vers 15h40, Yves est déjà parti avec le GPS. Les sacs sur le dos, on suit les indications d’Hervé pour monter à l’aven des Gaulois. 30 minutes plus tard et quelques errances, on trouve l’entrée et Yves qui sort du bartas.

Mes copines les araignées nous attendent blotties dans leurs toiles, les rochers jouent les équilibristes et nous faisons donc très attention. De jolies concrétions coulées nous accompagnent tout le long de la descente. Arrivés en bas, on ne peut s'empêcher de jeter une pierre dans la petite faille, attirés par le courant d'air. Cling, cling cling...ça cogne bien partout, et ça a bien l'air de filer. Trois coups de pelle plus tard, on remonte. Chouette explo !
TPST : 1h45
Laure

         

 

 

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Publié le par Yves, Laure & Franck
Publié dans : #Spéléo

Déjà mouillé dans le méandre, j’achève de me tremper jusqu’aux os tout en m’enduisant copieusement de boue. A deux reprises je viens embrasser le kit que je pousse devant et complète le tableau par un masque facial. Arrivé dans la faille désobstruée Laurent s’engage d’office en me reléguant au rôle d’assistant de Mrs le chirurgien qui, opère ma foi, fort bien.

Il commence par planter deux goujons : mèche de 8, perfo, goujon, clé de 13, corde. J peux enfin voir la suite c’est la continuité de la faille, assez courte, entièrement tapisser d’argile. La main courante est bien menue. La suite est au fond, l’eau coule en cascade dans un espace large de roche claire. Des amas de ce que l’on devine être de la roche obstruent le passage. Laurent en position de chauve sourie : tête en bas, perfo en bout de bras amaré par les pieds à la boue, continue sa plastie. Bientôt Franck et Laure viennent nous relever. Cette dernière refusera de me faire la bise malgré nos retrouvailles profondes. Nous reprenons la route de la surface avec une pause repas et boisson chaude de l’autre côté du méandre. Nous entendons au loin des coups de massette et des effondrements de roches. Pour la suite voir l’article des derniers arrivés, chers amis spéléos et blogueurs.

Yves

 

Nous arrivons au contact de Laurent de Yves vers 15h30 et prenons le relais de la désobstruction. Franck termine le « trou » que Laurent a commencé, et nous réussissons à casser en trois le gros bloc qui empêche notre progression. Les rochers ne tenant que par un amoncellement de boue, nous décidons de les faire tomber au fond du puits qui nous sépare encore de la rivière. On aperçoit des rochers bien blancs au fond, ce qui contraste avec la bouillasse qui nous entoure et nous recouvre.

Le passage sécurisé, Franck descend le premier. Je le rejoins vite, surexcitée. Ca y est, nous voyons d’où vient ce bruit. On se retrouve dans la salle (de bains !). La rivière se révèle être une cascade de 2m de haut environ qui coule gros comme le bras. L’endroit est plutôt restreint, mais on peut y tenir facilement à 3 (dont 1 sous la douche !).

En se baissant au bout de cette petite salle, on peut voir une conduite forcée, bien ronde, étroite, qui part. L’eau de la cascade y est rejointe par une autre arrivée d’eau qui s’écoule lentement. Franck s’engouffre. L’eau ruisselle sous lui et finit de le tremper. La buée empêche de voir trop loin, mais le courant d’air nous permet d’avoir un aperçu de la suite dès que l’on s’avance un peu. Il rampe sur une dizaine de mètre et s’interroge sur le retour : un petit élargissement apparaît 5m plus loin. Le demi-tour n’y sera toujours pas possible. Derrière on voit que ça file, en se rétrécissant évidemment encore un peu. Le retour se fera en marche arrière ! Je m’élance à mon tour en faisant les mêmes constats. Franck m’aidera à ressortir de ce boyau en me tirant par le baudrier.

Nous décidons d’en rester là, car 380M de puits nous attendent et nos sacs sont très lourds. La première devra se poursuivre « en saison sèche » (le week end prochain !)

 

Sortie à 23h, TPST : 9h

Laure et Franck

 


La sortie du méandre


Le passage élargit!!


Arrivée dans la salle de bain



THE LOULOU RIVER


L'entrée de la conduite forcée!... 


Le début du boyau


2° arrivée d'eau, au départ de la conduite

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Publié le par Christine
Publié dans : #Spéléo
Motivés par Corinne, avide de maîtriser descendeur, poignée et autres moyens d'accéder au monde sous-terrain, nous voilà, notre cher prés.(Topol) et moi-même Christine (et oui... celle-là même dont Rocky à fixé le sourire sur le Spélunca de Mars;-) dans la guarrigue de Siou-blanc, par ce dimanche 4 mai nettement printanier, à gambader gaiement jusqu'à notre objectif du jour : le Jas de Laure.
Après un frugal pique-nique, parmis les effluves de thym et de romarin en fleur, Topol se lance dans l'équipement de la cavité, suivi d'une Corinne pas trop rassurée dans un premier temps car il s'agit de ne pas mettre le descendeur à l'envers, et je ferme la marche (si on peut s'exprimer ainsi) .
Notre équipeur s'interroge sur l'utilité de déviations ou non, nous, nous suivons la corde et l'on se retrouve tous les trois au fond, approximativement -60 m je crois . Après un bref petit tour dans le bas de la faille en éboulis, et une conviviale petite bouffée de nicotine, on décide au vue de l'heure (dans les 17h30) de ne pas nous attarder davantage, et remontons en surface . Corinne peste un peu après le crowl "qui n'avale pas la corde" au passage d'un fractionnement, s'assomme un peu sur un surplomb qui traînait par là en bénissant l'inventeur de casque, trouve la remontée bien longue... mais s'en sort bien honorablement malgré tout, et en redemande à l'occasion d'un prochain week-end, sitôt la tête hors du trou, c'est bon signe !

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Publié le par Franck, Yves, Zette et Laure
Publié dans : #Spéléo

Lieu: Siou Blanc, Var
Un programme chargé pour ce week-end :

Samedi 26 : travaux au cyclo (Franck et Alan)

Dimanche 27 : travaux au cyclo (Yves et Laurent, Pierrot à la Topo) + initiation falaise le matin et Dragon l’après-midi ; (Zette, Mimi, Manon, Julie, Pierre-Yves, Laure et Franck)

 

Samedi : On se retrouve avec Alan devant la célèbre boulangerie de Solliès vers 9h45. Nous nous sommes donnés comme mission d’aller voir un puits (visiblement inexploré) repéré lors de l’escalade du samedi 8 décembre 2007, vers le puits Dominique et de redescendre le matos de désobstruction au fond. Nous commençons la descente à 11h avec un bon kit chacun (perfo, batterie, etc.) Dès les premiers puits ça mouille ! Dans le P160, on a l’impression d’être sous une bonne pluie de printemps. Arrivés à destination (-330M) avant midi, nous équipons sur amarrages naturels et je me lance apparemment en « première ».

Effectivement, beaucoup de boue, et pas de trace. Je descends une vingtaine de mètres et... Me retrouve au fond du puits dominique. Cette faille est parallèle au puits. Pendant qu’Alan me rejoint, je jette quelques cailloux dans une lucarne repérée à la descente. Ca file un peu, mais c’est très étroit. Nous décidons donc de remonter. Après avoir avalé un sandwich, nous rééquipons le puits Dominique par la voix normale et atteignons le fond vers 14h. Le méandre du fond n’est pas très large et au loin, on entend le bruit d’un ruisseau. Sur les 2 cotés, 2 banquettes de 8cm de boue lubrifient notre progression. La sortie du méandre rejoint une autre faille et le bruit de ruisseau devient torrent. D’où peut venir toute cette eau ? Une étroiture verticale conduit vers le haut de la faille. Nous avons du mal à tenir à 2 et les parois sont recouvertes d’une épaisse couche de boue.

Je descends vers le fond par un ressaut de 6m guidé par le bruit de la rivière ! La faille se pince mais j’aperçois derrière une lucarne, les cailloux qu’Alan lance dans une fissure du haut. Derrière, ça résonne, la suite est donc là. Pendant que je fais un « trou » au perfo, Alan retaille le méandre à la massette.

Le temps passe vite, je fais quelques photos puis nous attaquons la remontée vers 16h30. Dès le fond, Alan casse la sangle de son bloqueur de pied, la remontée sera donc un peu plus lente… sortie 19h !

Franck

Pour la vidéo cliquez sur ce lien:
http://galamaoud.free.fr/the%20Loulou%20River.wmv

     

Dimanche: Nous retrouvons Pierrot à 8h30 à la boulangerie de Solliès. A 10h, nous commençons la descente. Tout est très humide. 10 jours après les pluies, les puits gouttent et ruissèlent. C’est bien mouillé que nous atteignons le fond à 11h44 quand Pierrot regarde sa montre.

    

La rivière est toujours là et coule avec la même intensité. Nous en avions été informés par Alan et Franck venus la veille. Ils ont fait une pénétration dans la faille du puits Dominique vers -330. Ensuite ils ont commencé la désobstruction de la faille du fond. Le choix de l’emplacement était bon, nous n’avons plus qu’à continuer.
Pierrot nous abandonne. Après la topographie de la faille, il commence celle du méandre rasqueux et entame ensuite la remontée.

Elargir à droite, élargir à gauche, élargir au fond, c’est encore étroit. Petit Laurent me passe la massette, je casse quelques arrêtes et lui redonne. A l’aide de lentes reptations, je m’avance vers les immensités profondes et résonnantes, mais mon bras se coince contre un ressaut de boue. Je regarde, je recommence, j’essaie autrement, mais il finit toujours pareil et il manque 3cm pour passer le coude. Pourtant je suis bon pour le soulever !

Laurent le petit devait se frotter les mains avec un sourire en coin en regardant mes pathétiques tentatives. C’est bien à contre cœur que je lui abandonne la place pour la première.

Grâce à ses articulations supplémentaires, il s’engage dans la suite de la faille. Elle continue en méandre et il disparaît là-bas dans la nuit. Le dieu du royaume des ombres veille et ce n’est que justice si sa lumière défaillante ne lui permet pas de voir jusqu’à la rivière. Cependant, il a repéré une suite descendante à élargir.

Encore un peu d’énergie et le passage n’est plus une étroiture. Cependant une raymonde est en travers. Pendant que je déblaie la pavasse, Lo range le matos et quand j’en suis venu à bout, il est temps de se mettre en route. La rivière sera pour la prochaine fois.

Transis, trempés, dégoulinants de boue jusqu’au fond de nos gants, nous nous arrêtons après le méandre pour enfin nous sustenter. Le réchaud, bienvenu, nous permet une boisson chaude et de nous sécher les mains pour rouler une cigarette. La remontée est arrosée et pas au champagne. Ca lave toujours d’autant nos combis et je profite des ruisselets pour rincer maintes fois mes gants. C’est à 22h que nous rejoignons la surface. Les appels en absence affluent dès que nous dépassons le cercueil. Il s’en est fallu de peu, encore une fois, pour que le secours nous attende à la sortie. Dommage, nous aurions eu le pastis.
Yves



Dimanche : Au Gas, pendant qu’il y en a qui cherchent la rivière au cyclo, d’autres font leur première verticale.

Après les falaises du matin, Laure, Franck, Pierre-Yves, Mimi, Manon, Julie, Christine et moi nous retrouvons sur le sentier vers le Dragon. Le plateau était particulièrement vert, fleuri de tapis d’iris jaunes.

Pierre-Yves (orthoptiste de son métier), Manon (10 ans) et Julie (8 ans) descendaient le puits du Dragon pour la première fois en autonome.

Comme elles sont tombées dans la spéléo quand elles étaient petites, cela ne leur a posé aucun problème…à Pierre Yves non plus d’ailleurs, qui a profité d’un accident de pantin de Laure pour arriver le premier.

Outre le Dragon, au fond du puits, Julie a découvert un petit lézard qui a apprécié le creux de sa main pour se réchauffer, et Manon une araignée qui a déployé son fils de 27 mètres pour venir nous donner une leçon de vitesse en « remontée sur fil ».

Comme d’hab, Franck et Laure ont assuré l’équipement et la sécurité de la petite troupe dans la bonne humeur, la gentillesse et les bisous.

Maman était fière, sur le chemin du retour, d’avoir amené ses « poulettes » en spéléo sans leur papa, qui, lui, était occupé à cyclopibusser. Christine avait disparu de Spélunca pour vivre une aventure électrique avec Guy, Hervé et Laure.

Au retour, nous sommes allés voir s’ils étaient sortis. Seule la voiture de Yves attendait comme une âme en peine.

… un salut à Fifi et Denise et nous rentrons.

Zette

Un petit ajout par rapport à la matinée falaise :

Pierre Yves arrive 20 minutes à la bourre et en reste désolé (hi hi hi, si il savait que pour nous ceci est un exploit !). Il s’élance sans appréhension du haut des falaises, maîtrise les techniques de sécurité, monte, descend, remonte…les fractios ne lui font plus peur, le vertige lui est presque passé.

Les filles et Mimi se baladent sur leur corde.

Laure

  


  







  

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Publié le par Yves
Publié dans : #Spéléo

Le Cyclopibus

18 avril 2008

 

 

 

Lieu : Siou Blanc, Var.

 

Participants GAS : Yves

 

Compte rendu : Les nuages se rassemblent sur le plateau et quelques gouttes se déposent sur les vitres de la voiture où je m’équipe. Je trouve les puits fort humides. Un petit ruisseau coule dans la banane pour se perdre dans l’étroiture en bas du puits François. L’eau coule sur les parois des puits Marina et Raymond pour se rassembler en un ruisseau dans le puits Dominique. Au fond il se perd dans les blocs d’un tir. Je m’engage dans la faille jusqu’à sa partie la plus étroite. De là part à l’angle droit un petit méandre. On y entre à l’équerre, la tête en avant, et on rampe sur une dizaine de mètre pour ressortir, à l’équerre, dans une autre faille, étroite, d’une hauteur d’une dizaine de mètres. On doit choisir les emplacements pour arriver à glisser. Quelques mètres à gauche, on entend la rivière (the loulou river). Je descends quelques mètres jusqu’au fond. C’est resserré, ça ne passe pas. J’essaie le haut. Là, dans l’argile, est enregistré le passage de quelques intrépides. Je m’y engage, mais c’est étroit et boueux. Je suis seul. Il est évident que je n’atteindrai pas la rivière. Tout au plus, descendrai-je un peu plus bas pour finir sur un pincement définitif. Une longue remontée m’attend. Je laisse ces derniers mètres pour la prochaine fois.

 

                                                                                                                  Yves

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Publié le par Laurent
Publié dans : #Spéléo

Gouffre du Marquis

13 avril 2008

 

 

 

Lieu : La Sainte-Baume, Massif d’Agnis

 

Participants : Myriam, Yves et Laurent.

 

Compte rendu : Yves, voulant changer un peu de massif, nous propose 5 souhaits. Myriam, les topographies entre les mains, choisit le Marquis (peut-être parce qu’il présente le puits le moins grand, qu’il n’y a pas d’étroitures et qu’il est côté à -33m, mais je ne suis pas sûr). C’est donc à 3 dans le Berlingo, que nous cheminons sur les pistes boueuses, d’un secteur magnifique de la Sainte-Baume que je ne connaissais pas, en direction du jas du Marquis (35mn de pistes). Après une petite demi-heure pour repérer l’entrée, il est temps de manger. Yves part en tête et équipe le P24 fractionné à mi hauteur dont l’orifice est de 6mx2,5m. Myriam, un peu angoissée, enchaîne et rejoint Yves au fractio intermédiaire. Au bas du puits on se retrouve à la base d’une grande diaclase. Soudain, une odeur de rat crevé nous monte aux narines. En fait, c’est un rat avec deux grandes oreilles, en début de décomposition. On passe en apnée. La suite de la progression est assez aisée. Des galeries, des diaclases, des escalades dont une de 13m équipée en fixe et des petites salles concrétionnées sur un développement total de 100m. Myriam et Yves se prélassent un instant dans une structure de calcite ressemblant étrangement à un fauteuil. Sans doute celui du Marquis. Au retour, Yves, dont le nez n’est que décoratif, inspecte l’animal qui présente une brillance anormale de l’œil. Voir Yves pour le compte rendu d’autopsie. A la remontée, Myriam est déjà plus à l’aise. Ca rentre le métier. Le gouffre du Marquis, de part sa diversité et sa relative facilité, est donc à retenir pour une 2ème sortie d’initiation. Retour à la maison pour une plancha partie.

 

 

                                                                                                                           Laurent

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CALENDRIER

 

10 &11.07.2021: souffleur

du 26 au 31.07.2021: camp en haute savoie avec traversée de la diau et merveilleuse/vertige

16 & 17.10.2021: exercice secours au Mouret

 

 

 

 

 

historique et presentation

Au départ, 4 copains de Carqueiranne qui pratique la spéléo depuis l’âge de 15 ans.

Nous nous rapprochons vite du SCS (Spéléo Club de Sanary), club très structuré où la famille Clément nous accueille à bras ouverts. Pendant 4 ans, Hervé Tainton, président du club va nous entraîner sur de nombreux massifs calcaires dans des aventures plus rocambolesques les unes que les autres.

Petit à petit, nous faisons découvrir notre passion à d’autres amis de notre commune. En 1983, nous décidons de nous émanciper en créant un club à Carqueiranne. Etant tous motards, nous avons fait en sorte que les initiales du nom fassent GAS, le G étant tiré d’une vieille légende provençale.

 

Depuis le début, le club est affilié à la FFS (Fédération Française de Spéléologie) avec une forte implication dans la vie et les actions fédérales.

Par ailleurs, il a un agrément « Jeunesse et sports » et est membre du CDS 83 (Comité Départemental de Spéléo).

Son fonctionnement est totalement basé sur le bénévolat. Les anciens initient et forment les nouveaux qui à leur tour deviennent encadrant.

Actuellement, il est partenaire actif de l’EDSC 83 (école départementale de spéléo et de canyon) et est engagé auprès du SSF 83 (spéléo secours) pour diverses missions spécialisées.

Il dispose d’un matériel collectif conséquent qui permet de pratiquer la spéléologie sportive ou d’exploration, le canyoning, l’escalade et la randonnée engagée.

 

Deux bulletins retraçant nos aventures de 1983 à 1997 ont été édités par Alain Kilian et sont disponibles ci dessous, ainsi que tous les comptes-rendus annuels d’activités depuis 2005.

 

Comptes rendus annuels

 

Toutes les vidéos sont à retrouver sur le lien :

 

Vidéos

 

Quelques articles de presse :

 

Articles

 

COMPOSITION DU BUREAU

 

Présidente : Laure Mattéoli

Vice présidente : Carine Fourcade

Trésorier : Franck Prévost

Secrétaire : Laurent Kilian

Secrétaire adjointe : Zette Mattéoli

 

Adresse postale : 79 rue Jean Jaurès, 83320 Carqueiranne

Tel : 06 09 09 28 12

Mail : contact@speleogas.org

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