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GALAMAOUD ASSOCIATION SPELEO

GALAMAOUD ASSOCIATION SPELEO

Actualités du club spéléo de Carqueiranne

Articles avec #speleo catégorie

Publié le par Laurent
Publié dans : #Spéléo

12 avril 2009

 

 

 

Lieu : Siou blanc, var

 

Participants GAS : Sandrine, Jean-Luc, Yves et Laurent

 

Compte rendu : Après la Castelette et le Simar, l’initiation de Jean-Luc s’accélère avec la Solitude par le réseau des Marseillais. Pour Sandrine qui est déjà descendu au bas du puits Marina au Cyclopibus c’est une promenade de santé.

A 10h on est devant l’entrée. Il a plu des cordes (c’est con on ne les a pas ramassées) toute la nuit et maintenant c’est une pluie fine qui tombe créant un petit pipi dans le 1er puits. Après hésitation, on s’équipe sous les parapluies et le hayon du Berlingo. Yves part en tête suivie de Sandrine. Je ferme la marche pour surveiller les manipulations de Jean-Luc. La descente se passe très bien. Dès le 2ème puits on est au sec. Jean-Luc passe les fractionnements sans difficulté et sans appréhension apparente. Seule la mise en place de la corde dans le descendeur lui demande réflexion. Arrivé à la jonction avec le P55, on mange un morceau. Il est 12h05. Il était temps, Sandrine est exécrable quand elle a faim. La remontée se passe sans encombre. On est dehors à 15h. Il ne pleut plus. Le débriefing se déroule donc au sec en grignotant des gâteaux. Ils ont été enchantés par cette journée et en redemande. Nous aussi.

 

TPST : 4h30                                                                                                   Laurent

 

                                                                                                                 

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Publié le par Laurent
Publié dans : #Spéléo

28 mars 2009

  

Lieu : Siou blanc, var

 

Participants GAS : Yves, Laurent

 

Participants divers clubs : Une bonne brochette de Sanaryens dont Hervé, Paul Courbon

 

Compte rendu : Equipés du perfo et du matériel nécessaire à la désobstruction, Hervé, Yves et moi s’engageons dans la cavité vers 11h30. C’est une première pour moi, dans ce trou géologiquement très bien placé et dont les spécialistes lui prédisent un bel avenir. Les dix premiers mètres qui se font dans une galerie de mine verticale étayée à l’arrache, sont un peu angoissants. Ensuite on peut remarquer, tout le long du parcours, le travail titanesque des Sanaryens acharnés, et un courant d’air quasi permanent. Ceci explique cela. Alternance de passages à la con et d’étroitures. Alternance de petites verticales et de ressauts. Une grande verticale vient s’intercaler. Le dernier puits (à ce jour !) est de loin le plus beau. Un P20 de 5m de diamètre, descendu en première le week-end dernier, qui s’arrête sur un fond colmaté à la côte de -160m. Le courant d’air est retrouvé, cigarillo à la main, dans une faille de quelques centimètres. Les travaux peuvent reprendre. Marteau, burin et piochon s’animent contre la roche. On se relaye entre, Hervé et moi. Yves sort les seaux. Le reste de l’équipe n’est pas encore arrivé. Après avoir dégagé le maximum, Hervé sort l’artillerie lourde et sonne trois fois contrairement au facteur. A court de munition, on se rend ……. à l’évidence qu’il faut remonter. Elle s’avère plus délicate que prévu. Notre matos est couvert de glaise et le croll et la poignée n’ont de bloqueur que le nom. Quant au pantin, il a oublié qu’il devait d’abord coulisser sur la corde et ensuite bloquer et non l’inverse. Durant l’ascension, Hervé redonne quelques coups de massette et de perfo aux endroits les plus étroits. On est dehors vers 18h. Bière de débriefing et retour au bercail. Ce soir, c’est les 40 ans de Corinne Rébaudo, je crois que je vais être en retard.

Trou très prometteur donc mais il va demander encore beaucoup de travail. Seulement il commence à être profond et pas de tout repos. J’espère que les Sanaryens vont continuer de s’acharner.

 

 

TPST : 6h30                                                                                      Laurent

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Publié le par Laure et Franck
Publié dans : #Spéléo
Participants: Yves, Zette, Laurent, Franck et Laure

Direction le plateau d'Anis pour aller découvrir "Mauricette", fruit de la recherche acharnée de Yves.
On s'embarque dans un vallon, allons voir une résurgence, puis l'entrée d'une grotte. Yves trouvant que le chemin serait trop pénible pour "femme à gros bidon", nous retournons aux voitures et prenons un autre sentier. Ce chemin se transforma rapidement en sentier de sanglier (et la femme enceinte alors, on n'y pense plus?!). On grimpe, on déffriche, et enfin, un sentier, un vrai et beau qui monte interminablement. Arrivés sur le plateau, "Mauricette" n'est plus très loin. L'entrée ressemble à un vrai trou: une faille, un arbre, une ouverture.
Après le pique-nique, l'équipe masculine se prépare. Yves, le premier, équipe le puits d'entrée: une dizaine  de mètres sans suite possible. Laurent s'engouffre alors dans un petit puits parrallèle qui ne s'avérera pas plus prometteur.
L'exploration terminée nos trois mousquetaires ressortent bien trempés.
Yves, Zette et Laurent finnissent l'après midi avec "Maurice", autre trouvaille du jour, même finalité.


 

 



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Publié le par Yves
Publié dans : #Spéléo
Participants : Christine et Yves.
Situation : le plateau d'Agnis.
T.P.S.T. : 3h30

   Belle cavité, facile d'accès(pourvu que vous ayez entré les bonnes coordonnées dans le GPS:-) et joliment concrétionnée. La fiche d'équipement n'est plus d'actualité ; des spits ont été ajoutés judicieusement et sont déjà anciens mais en bon état. Un rataillon de corde nous aurait permis de faire le fond qui nous a paru attrayant. Des développements à tous les étages font la joie des parents et des enfants.
   Une vasque avec des micro perles des cavernes (celles du Tagada sont des géantes) font toute l'originalité de ce vide karstique.
   Nous ne sommes pas revenus déçu de cette expédition en ces contrées lointaines.
  

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Publié le par Laure
Publié dans : #Spéléo
Participants: Yves, Franck et Laure.
En montant sur le plateau nous croisons Yves qui vient prospecter avec nous.
Après avoir grignoter un bout, nous partons nous balader, la truffe de yves flairant le sol. Le Sangl'yv'ier ne tarda pas à repérer un espace se glissant entre deux cailloux. Et voilà les 2 compères en train de creuser, déblayer et retouner la terre, pendant que je les regarde faire. Puis je cherche aux alentours sans succès et ne trouvant que des trous déjà connus. On pointe l'aven au GPS en se didant que "bien sûr on reviendra parce que c'est sûr, ça file.... mais qu'il faut élargir quand même un peu!"

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Publié le par Laurent
Publié dans : #Spéléo

Grotte de l’Ermoy

Du 19 au 22 février 2009

 

 

 

Lieu : Haute-Savoie, Samoëns

 

Participants GAS : Laurent

 

Participants divers clubs : Alan, Michel Guis, Hervé Tainton et tout une ribambelle de Vulcains.

 

Compte rendu :

 

Prologue : AG du CDS : Michel propose de l’accompagner au Jean-Bernard. Le but est de refaire une partie de l’équipement en vu d’une prochaine plongée du siphon terminal et de voir une escalade déjà entamée. La météo est excellente, c’est une occasion à ne pas rater. Franck, Hervé et moi sommes partants, Hervé s’étant chargé d’obtenir la permission de Myriam de me laisser partir.

 

 

Plan A : Le Jean-Bernard : Michel nous donne le programme : Départ à 7h30 de Toulon pour un rendez-vous le jeudi midi à Samoëns avec Laurent Taranoza puis montée au refuge du Folly (2h). Vendredi matin, montée au B31 (1/2h). 20h d’exploration pour sortir le samedi matin. Fête le samedi soir en l’honneur de xavier Robert qui part travailler au States après l’obtention de son diplôme. Retour le dimanche.

 

Annexe du plan A : Laurent T nous fait parvenir pour information le compte rendu de la dernière expé au JB. Montée au Folly : 3h en raquettes avec sac de 35Kg. Pour le B31 rajouter 1h. Température 0°C jusqu’à -200 puis 4°C. Vent glacial, douches fréquentes et parcours paumatoir.

 

Annexe du prologue : Franck se désiste, Topol et Yves hésitent et abdiquent, Alan s’infiltre, Hervé et Laurent K persistent.

 

Déclenchement du plan B :Mercredi soir 20h le sac est prêt. Michel appelle. 40cm de neige sont tombés. Le risque d’avalanche est trop important : JB annulé mais Laurent T a une idée.

 

Plan B : La grotte de l’Ermoy : Nouveau programme. Dormir le jeudi soir chez Laurent T à Bourgoin Jailleux. Monter le vendredi à Samoëns. Caler sous terre en fin d’après midi. Désobstruction au fond dans une galerie terreuse, dormir au bivouac et sortir le samedi en fin de matinée. Fête surprise le samedi soir pour Xavier dans une grange de Samoëns et nuit sous tente.

 

Conséquence du plan B : Refaire les sacs (bouf, duvets, fringues, matériels).

 

Compte rendu (il était tant) : A 9h on est tous chez Hervé, déjà moins pressés, et pas très emballés à l’idée de dormir à Bourgoin Jailleux (rien que le nom). Michel lance Dévoluy. Les yeux d’Hervé pétillent. Le plan C est engagé.

 

Plan C : Grotte de l’Ermoy via le Dévoluy : Balader en raquettes, dormir dans la grange d’Alain Paillier à Grand Villard et reprendre le plan B au vendredi soir.

 



Compte rendu suite
 : Départ en toy chargée à bloc vers 11h. A 14h on est à Grand Villard. Surprise la cheminée de la maison d’Alain fume. Il est là et on pique nique chez lui au chaud près du poêle à bois. Café, digestif, discussions, on se violente pour quitter cet havre de paix et attaquer le plan D.

 

Plan D et dernier plan : Monter à la cabane de Baudinard, y dormir, partir tôt le lendemain pour pouvoir rejoindre Laurent T à13h sur le parking des pompiers à Samoëns et reprendre le plan B.

 

Conséquence du plan D : Refaire les sacs (bouf, duvets, fringues, matériels).

 

Compte rendu suite et fin : Départ à 15h30h pour le refuge. Rapidement le temps se gâte et s’est dans le brouillard que l’on aperçoit cette petite cabane au pied d’un énorme bloc impressionnant.



1/2h après Hervé nous rejoint. Le brouillard l’a trahi mais il connaît bien ces montagnes. Le temps de s’installer et de casser les 3 bouts de bois qui restent, il fait nuit. Les pieds gelés et habillés comme des bibendomes, on mange un morceau près du poêle, qui parvient malgré tout à réchauffer l’atmosphère. En manoeuvrant sa porte je brûle mes gants. Ouf, c’est ceux d’Alan !



 On monte se coucher à l’étage, sous les tôles ondulées et sous un ciel étoilé. Au réveil, l’eau dans les bouteilles est gelée. Nous aussi. On quitte le refuge à 7h30. Le soleil se lève. C’est magnifique. Reparti dans le Toy, on fait une pause sous les falaises des Gillardes pour commenter le projet fou d’Hervé d’atteindre un porche situé au milieu de la verticale de 800m. Les péages s’enchaînent. Il faut mettre le ticket, puis la CB puis demander un reçu. Mais que la vie est compliquée. Nouvelle pause à Cluses pour qu’Hervé achète une paire de bottes. On arrive au lieu de rendez-vous à 13h01 !!! 1 minute de retard en étant parti d’un refuge du Devoluy et après 300km de route c’est du jamais vu. On sent qu’on le payer. ¼ d’heure après les gens de la DDE nous demandent de quitter le parking où l'on mangeait. Hervé déplace sa voiture mais un gendarme vient en renfort. Négociations (Tallarrestation évitée). Le fou rire s’installe. L’expédition est lancée.

Arrivé sur le parking du départ pour le refuge du Folly, on s’équipe. Hervé avec l’étiquette des bottes qui pendouille est une fois de plus remarquable. ½ h de raquettes après, on repaire une entrée sous les falaises. Michel, en éclaireur, s’engouffre ou plutôt se jette dans le toboggan de neige. Ca ressemble aux descriptions faites à Laurent T. Car en fait, aucun d’entre nous ne connaît cette grotte.




Après le toboggan, une petite salle recouverte de concrétions de glace nous accueille. Le début de la grotte se fait donc façon Holiday One Ice. Puis durant les 4h de progression se sera une succession de montées et de descentes, de passages étroits et de belles galeries. Le tout dans une ambiance assez boueuse (Tallargile) et très venteuse. A noter l’extraordinaire passage du Sirocco où il faut passer les yeux fermés les 2 étroitures de sable tant le courant d’air est violent. La progression s’avère plus difficile que prévu. Hervé flanqué comme à son habitude d’un kit énorme commence sérieusement à fatiguer. Les pauses réhydratations s’accélèrent. Finalement on arrive au bivouac.

Il est à la côte +150m. Mais avec tout les puits et les désescalades que l’on a descendu, c’est plus de 300m de dénivelé que l’on vient de faire. Elles sont bizarres les grottes ici. Initialement le but était de continuer une désobstruction, mais le chantier est à 3/4h du camp. Il est déjà 20h et on est un peu fatigué (Tallargument en béton). On décide de rester tranquille et de manger un morceau. Michel, en se rendant au WC le plus proche, glisse en grimpant un ressaut d’1m et retombe sur sa main gauche. Une violente douleur l’envahit. Après la bouf, on se répartit les couchages. Dans les hamacs chauffants : Hervé et Alan. Sur les matelas de sol : Laurent T, Michel et moi. Préalablement, on avait bouché le boyau pour la suite de la grotte avec 2 kits et quelques bâches pour stopper un courant d’air bien désagréable.

Michel souffre du poignet mais pense naïvement qu’une nuit de sommeil effacera son mal. Effectivement, à 6h du matin, quand les bougies des hamacs s’éteignent et que donc tout le monde se lève, la douleur est toujours présente. On immobilise son poignet avec du karimat maintenu par de la chambre à air (Tallarticulation bloquée) et s’est parti. Le retour se passe sans encombre. Michel est vraiment impressionnant. Remontée de puits, passage de fractio plein vide, étroiture, escalade…il est aussi rapide que nous. Enfin quand Tallardeur c’est normal. On ressort en fin de matinée. Sur le chemin du retour on croise une équipe de Vulcains menée par Bernard Lips qui va topographier un bout de première dans les débuts de la grotte.

On mange sur le parking avec un troupeau de Vulcains forts sympathiques et sous un soleil généreux.

Après midi détente à Samoëns pour quelques emplettes (tant que Tallargent), une bonne bière et surtout du Di antalvic, (Tallarnica), prescrit après consultation téléphonique avec Marc le chirurgien Sanarien).


Michel préfère attendre d’être à Toulon pour se faire examiner. Retour sur le parking car la grange où doit se faire la soirée surprise en l’honneur de Xavier est juste à côté. Les Vulcains sont venus en nombre pour l’occasion (Tallarmada).


5 caquelons de fondue remplis des meilleurs fromages du coin garnissent les tables. Le vin blanc coule à flots ainsi que divers digestifs (Tallarmagnac). La pièce finit même par se réchauffer un peu (il doit faire 5°C). C’est donc bien ému (Tallarrière-bouche qui baigne) qu’on monte se coucher sur un lit de paille. Le lendemain matin un petit dèj avec une grande variété de produits nous accueille. Ils ont vraiment assuré ces Vulcains.





Il neige gras. Il ne faut donc pas traîner si on ne veut pas se faire bloquer sur la route. Après un au revoir chaleureux, c’est le départ. On quitte donc le monde bien étrange et bien froid des Vulcains pour retrouver la quiétude de nos massifs varois.












Avant Sisteron, on dégage à l’aide du treuil, la voiture d’une famille de Belges en équilibre sur une réstanque (là Tallar con et après Tallargus qui baisse). Hervé le Saint-bernard a encore frappé. Puis, inévitablement, c’est le passage à proximité de Tallard, cette charmante bourgade réputée pour ces embouteillages et depuis peu pour ces jeux de mots.

Puis c’est l’arrivée à Sanary (Tallarrivée, elle était facile celle-là).

 




Epilogue :
Malgré la déception de n’avoir pas pu descendre au JB, ce week-end prolongé aura été très enrichissant. Le club des Vulcains c’est un autre monde, une autre dimension. Leur terrain de jeux est souvent à plusieurs heures de marche. Dans leurs cavités ils tendent l’oreille pour entendre une crue éventuelle. Dedans il fait froid, dehors c’est pire.

4 jours durant lesquels on s’est bien gelé mais bien marré. Sauf Michel, quoi que. Après radios il s’avère qu’il n a rien de cassé. Une bonne atèle durant 2 semaines et ce sera reparti.

 

 

                                                                                                                     Laurent









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Publié le par Laure
Publié dans : #Spéléo
Sortie initiation sollicitée par Sandrine et Jean-Luc pour notre plus grand plaisir.
















Aurore et Valentin qui s'engouffre volontier parmis les premiers dans le gouffre... quel enthousiasme!
















Sandrine et Jean-Luc qui n'ont rien oublié des techniques spéléo
















Et notre Samuel international, que j'ai découvert très protecteur...


















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Publié le par Franck
Publié dans : #Spéléo






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Publié le par Yves
Publié dans : #Spéléo
Participants : Franck, Laurent et Yves.

Entrée ; 10h30. Sortie ; 21h30. TPST : 11h.

 Après les premières grosses pluies, le caveau n'est plus à l'étillage, le débit n'est pas conséquent.
Au programe, sondage du siphon terminal pour évaluer les futurs travaux à réaliser.
Nous étions munis d'une lampe de plongée. Quelques secousses à la descente ne l'empèchent pas de s'allumer au premier essai. Elle n'éclairera plus au second. Nous démontons l'ampoule et constatons que si le filament a l'air entier, elle a une vilaine teinte grisatre.
Nous nous engageons dans la Grande Faille en file indienne, Laurent en tête, moi en suite, revétus de néoprène. Franck ferme la marche, équipé d'un puissant projecteur non submersible.
L'homme de tête s'engage résolument dans le liquide déjà trouble. Un nuage se répend autour de lui et l'englobe rapidement. Il ne verra pas beaucoup plus loin que le bout de son nez, et c'est à tâton qu'il définira la configuration de l'espace qu'il explore. Nous retrouvons la description de Michel Guis : la faille s'ouvre d'abord sur la gauche, puis continue au fond vers la droite étroite. La lumière du casque s'enfoncera à environ 1 mètre sous l'eau, quand il scrute la suite. Cela donne une profondeur d'environ 2m50, 3m.
La prochaine sortie nous essaierons d'avoir une lampe efficace. Avec un peu de chance il y aura moins de particules en suspension.
Nous effectuons quelques mesures dans la Faille, puis revètons nos combi et buri. Pendant ce temps, Franck a disparu dans les plafonds.
Il avait repéré une lucarne à la descente. Remonté après notre explo, il l'a équipée. Elle ouvre sur un méandre étroit au départ. Il a l'air d'être plus large derrière. C'est un aval sans doute actif pendant les crues. Nous nous engageons, l'un après l'autre dans l'étroit départ, avant de remonter.A suivre...





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Publié le par Yves
Publié dans : #Spéléo
Avec Topol et Laurent.
Connaissant bien le fond de la cavité, j'équipe. C'est un excellent entraînement pour valider l'enseignement reçu de Maître Bombarde.
Spit après spit, oreilles de lapin après sangle, étroitures en méandre après méandre étroit, me voilà une nouvelle fois face à face avec le siphon. Je m'engage précautionneusement dans la flaque pour préserver la visibilité. L'eau est limpide, je vois très clairement le fond. Il est constitué de particules d'argile en suspention. Ce n'est pas le fond que je vois, mais un nuage comme si j'étais en haut d'une montagne, et que je contemplais une nappe de brùme au fond de la vallée. Le très faible courant y a creusé un sillon qui s'enfonce et vire sur la gauche. Pour voir de plus près, je poursuis ma progression. Bientôt, sous mes pieds, la pente devient abrupte et j'ai de l'eau jusqu'à la poitrine. Lors de ma première approche, je n'étais pas allé si loin, et le plafond de nuage m'avait caché la descente.
La Grande Faille, dans mon souvenir était plus large, et je comptais y placer des sacs pour entreposer l'eau.
Petite pause pour fumer une cigarette, mon tabac resté dans ma combi est mouillé... Heureusement, je peux me faire dépanner.
Laurent me demande si j'en ai pris un coup au moral, me trouvant, sans doute, un air dépité. Avec la faille qui rétrécit, et le siphon qui grandit, je suis plus que perplexe, voir pessimiste. Il va falloir mettre les sacs plus haut et tirer plus de liquide avec des pompes aux capacités limitées. La stratégie et le matériel envisagés sont à revoir.
Tout au long des méandres, Laurent s'est extasié sur le travail et la persévérance de nos prédécésseurs. Il l'ont effectué dans des conditions, on peut le dire, difficiles.
Quand à Topol, il a fait, par inadvertance, l'escalade dans la Grande Salle en bas du Lapiaz Souterrain, pour se trouver face à un maillon rapide fortement oxydé.
Prochaine sortie du GAS au Caveau ; weed-end du 15 octobre. Plongée du siphon en apnée,  pour voir d'un peu plus près.

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CALENDRIER

 

10 &11.07.2021: souffleur

du 26 au 31.07.2021: camp en haute savoie avec traversée de la diau et merveilleuse/vertige

16 & 17.10.2021: exercice secours au Mouret

 

 

 

 

 

historique et presentation

Au départ, 4 copains de Carqueiranne qui pratique la spéléo depuis l’âge de 15 ans.

Nous nous rapprochons vite du SCS (Spéléo Club de Sanary), club très structuré où la famille Clément nous accueille à bras ouverts. Pendant 4 ans, Hervé Tainton, président du club va nous entraîner sur de nombreux massifs calcaires dans des aventures plus rocambolesques les unes que les autres.

Petit à petit, nous faisons découvrir notre passion à d’autres amis de notre commune. En 1983, nous décidons de nous émanciper en créant un club à Carqueiranne. Etant tous motards, nous avons fait en sorte que les initiales du nom fassent GAS, le G étant tiré d’une vieille légende provençale.

 

Depuis le début, le club est affilié à la FFS (Fédération Française de Spéléologie) avec une forte implication dans la vie et les actions fédérales.

Par ailleurs, il a un agrément « Jeunesse et sports » et est membre du CDS 83 (Comité Départemental de Spéléo).

Son fonctionnement est totalement basé sur le bénévolat. Les anciens initient et forment les nouveaux qui à leur tour deviennent encadrant.

Actuellement, il est partenaire actif de l’EDSC 83 (école départementale de spéléo et de canyon) et est engagé auprès du SSF 83 (spéléo secours) pour diverses missions spécialisées.

Il dispose d’un matériel collectif conséquent qui permet de pratiquer la spéléologie sportive ou d’exploration, le canyoning, l’escalade et la randonnée engagée.

 

Deux bulletins retraçant nos aventures de 1983 à 1997 ont été édités par Alain Kilian et sont disponibles ci dessous, ainsi que tous les comptes-rendus annuels d’activités depuis 2005.

 

Comptes rendus annuels

 

Toutes les vidéos sont à retrouver sur le lien :

 

Vidéos

 

Quelques articles de presse :

 

Articles

 

COMPOSITION DU BUREAU

 

Présidente : Laure Mattéoli

Vice présidente : Carine Fourcade

Trésorier : Franck Prévost

Secrétaire : Laurent Kilian

Secrétaire adjointe : Zette Mattéoli

 

Adresse postale : 79 rue Jean Jaurès, 83320 Carqueiranne

Tel : 06 09 09 28 12

Mail : contact@speleogas.org

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